Les chroniques de la terre d'Alteria - Prologue

Voici les premières pages de l'histoire que je suis en train d'écrire, c'est un projet assez long car le scénario que mon esprit tordu à créé est un peu compliqué ^^.C'est une première version qui sera surement modifiée plus tard pour souci de correspondance ou juste par souci esthétique. Au fait ^^' j'ai fait une première correction orthographique mais ci quelques fautes vous choquent (il y en a j'en suis sur) n hésitait pas à le notifier. J'attends vos remarques et vos conseils avec impatience. Bienvenue dans le monde d Alteria !

Prologue



            La lune brillait haut dans le ciel, des étranges reflets rubis pareil à des vapeurs coloraient son halo céleste. Au sommet d'une colline un immense chêne, majestueux, étendait ses rameaux vers la voûte étoilée. Sur une de ses branches se tenait un animal étrange, de grandes oreilles pointues surmontaient son crâne qui, comme le reste de son corps, était recouvert d'un pelage doré. Il arborait un museau semblable au renard des plaines mais était, en proportion à celui ci, bien plus petit. Les oreilles dressées, il discerna un bruissement à sa gauche. En silence il avança jusqu'à apercevoir son futur dîner. D'un bond il sauta sur la branche voisine et attrapa au vol le pauvre passereau lunaire qui avait eu le malheur de croiser son chemin. Son estomac criait famine depuis ce  de longues journées et ce petit en-cas avait fort bon goût. Même si les plumes étaient plutôt gênantes cela n'empêcha pas le sang chaud au goût métallique de couler avec délice le long de sa langue. Il se délecta de la chaire tendre et fondante du volatile puis avala goulûment son frugal repas. Il avait marché sans relâche depuis six lunes, et il était arrivé au chêne mémorial à temps pour les contempler. Il attendit de longues heures dans la fraîcheur de cette nuit unique. Le paysage prenait des teintes noires et argent sous les rayons de la lune. Une brise légère faisait danser les feuilles à un rythme calme et enivrant. Le bruissement du feuillage et le son clair de la rivière que l'on pouvait apercevoir en contrebas offrait une mélodie qui lui rappelait l'Age d'Or. Les banquets d'automne, les envolés lyriques des poètes qui, aux sons des flûtes de pans, faisaient revivre à leur assemblés les légendes d'antan. Cette époque où les lancés de Menhir départageait les géants sur leurs différents, où les saveurs des cochons rôties de Vaa-läh ne trouvait leurs égales que dans les vins aux saveurs d'ambroisie.  Une lueur au dessus de lui le fit sortir de ses songes. Et il les vit enfin, les étoiles perdus, elles chutaient sur la terre en laissant derrière elles des lignes éphémère de lumière  sacrée. Le ciel s'embellissait de longues traînées blanches. Cette voûte sombre reflétait l'image d'une vie nouvelle. Une ère de changements profonds allait naître des particules infimes qui provenaient de ces astres nocturnes. Ils allaient se réveiller. Il pourrait enfin jouer son rôle et faire avancer la révolution qui annonçait le retour du Draco. Mais il devrait encore attendre un peu avant qu'ils ne se révèlent être près à accomplir leurs destiné.